FENOAMBY

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Paul Marius Fontaine


Marius est né en 1963 dans la province de Diego Suarez. Il grandit dans le village Ankotoba d’Ampanefena (village de cultivateurs et d’éleveurs). 
 
La fibre de la musique commença très tôt  » je chante depuis ma plus tendre enfance  » raconte l’artiste  » nous chantions du matin au soir, aux champs, dans la savane pour donner à manger aux zébus , ou pendant la récolte du riz , vanille, café ect. Au coin du feu on nous racontait des tas d’histoires avant de dormir « . Un peu plus tard, il commença à jouer dans différents formations musicales de la région tantôt

The Thunders

Premier instrument la batterie.Batteur et chanteur dans le groupe Paroka puis The Thunders , The Spiders , Super Jazz , les 7 Aigles , Les Anges Noirs , et Tropical de Diego.

Les Super-Jazz

A l’époque Marius n’avait pas encore son propre répertoire mais il commence à jouer de la guitare et du clavier. Il reprenait les chansons des vedettes locales de la grande Île, redonnait du rythme à de vieilles rengaines malgaches, en passant par la variété internationale, et le séga réunionnais.

Les Super-Jazz

On s’amusait comme des fous dès la tombée de la nuit jusqu’au petit matin, qu’il pleuve, qu’il vente, les gens s’en foutaient, on étaient là. C’était la fête. La joie de vivre

Au diable les soucis ; la brousse en délire « . Se souvient-il. D’Atanlaha à Antsiranana (ex Diego Suarez), de Vohémar à Sambava, Marius fait un tabac. Mais chaque chose à une fin. Il y a 20 ans il quitte avec regret son île Natale pour venir vivre sous les cieux de la Réunion. «   en arrivant j’avais le statut d’étudiant. J’ai décroché des petits boulot à droite à gauche . un jour j’étais vendeur à la criée, le lendemain j’étais chauffeur livreur et le surlendemain concierge…  Peu de temps pour me consacrer à ma passion : la musique « . A la fin de ses études, il souffle enfin. Nostalgique, il repense à son pays et à ses amis restés là-bas. « J’étais ravi car j’avais enfin un peu plus de temps pour me remettre à la chanson.  » avoue t’il. La rencontre avec Johnny Férrié et son équipe sera un tournant dans sa carrière en commençant en tant que stagiaire dans le son.


Technicien-sonorisateur pendant de longues années aux cotés Anouaraly et de Claude Emsalem (2 maîtres avec qui Marius a beaucoup appris), il décide en 1990, d’appliquer à la lettre ses connaissances tant musicales que techniques et fonde son premier groupe FENOAMBY.
En hommage à tous ceux qui sont loin de lui, pour ses copains demeurant à Madagascar mais aussi parce son métier lui a permis de rencontrer de  nombreuses vedettes réunionnaises, françaises mais aussi internationales. Il espère déclencher à la Réunion un nouveau style de musique. Pari gagné, Marius fait une ascension fulgurante dans le monde artistique locale.
 » Dans ma musique, les textes sont souvent en malgache  mais les ryhtmes, que j’utilise, sont variés et  plaîsent beaucoup aux gens d’ici ou d’ailleurs. La musique n’a pas de frontière pour moi  » philosophe t’il.
Son premier album est un succès, le second produit par Discorama marque une reconnaissance artistique du groupe et un ancrage dans le milieu artistique de l’Océan Indien. Remarqué en 1995 dans le cadre du festival Africolor, Marius et son groupe enregistre à la Réunion son troisième album intitulé  » Ravo «   (joie en malgache) avec le label Colbalt distribué par Mélodie .

Après le succès du disque et de nombreuses tournées à travers l’Europe et l’Afrique, Marius décide de vivre en France pour conquérir un nouveau public. Son objectif  » faire connaître la musique de Madagascar et les rythmes de l’océan indien « . Les années passent et Marius poursuit avec enthousiasme les bals et les concerts dans toute l’hexagone souvent organisés par des associations malgaches.  » la France, c’est un pays au climat tempéré il faut s’adapter. Les gens réagissent en fonction du climat froid chaud. La musique que je fais, espère donner au gens un peu de chaleur et de gaïté. Notre culture n’est pas suffisamment représentée dans le paysage musical en France comme en Afrique. A nous de faire changer les mentalités !  »